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mar
10
2012

Les croyances limitantes (Partie 1)

Bonjour à toutes et à tous,

Idée lumineuseJe veux aborder avec vous le sujet des croyances. Pas les croyances religieuses (quoi que), mais plutôt ce que l’on croit au plus profond de soi et qui détermine notre façon d’être face aux évènements de la vie.

J’aimerais que vous puissiez prendre conscience de l’importance des croyances dans votre vie. J’ai moi-même cherché sans relâche « mes croyances limitantes » quand quelque chose ne fonctionnait pas dans ma vie. Certaines ont été très faciles à démasquer et à changer, alors que d’autres ont encore la vie dure. Je suis, nous sommes, en perpétuelle évolution, en une continuelle recherche d’amélioration de soi afin d’améliorer nos vies.

Et comme vous le savez maintenant, tout commence par un processus intérieur. Alors aujourd’hui, allons faire un tour du côté de nos croyances


Qu’est-ce qu’une croyance, quand et comment se forme t-elle ?

Une croyance est un postulat de départ, une pensée « racine » à laquelle on croit. Cette pensée, devenue croyance, se forme principalement au cours de notre enfance et de notre adolescence, et à un rythme plus lent, à l’âge adulte et tout au long de notre vie.

Au cours de notre existence, selon nos rencontres et les expériences que nous faisons, notre milieu culturel, la religion dans laquelle nous grandissons, et avec notre esprit logique du moment, notre déduction, et tous les paramètres de nos conditions de vie familiales et sociales, nous tirons une conclusion de ce que nous vivons.


Cette conclusion va s’avérer être positive ou négative selon le contexte ou l’histoire, et va s’imprégner dans notre esprit avec plus ou moins de force et de puissance, surtout selon notre âge. Parfois même cette croyance n’est ni positive, ni négative, elle est inconsciente. Nous vivons et évoluons avec elle, et c’est elle qui construit qui nous sommes.


Cette déduction va devenir notre vérité, notre croyance.

Exemples de croyances limitantes (je me contenterais d’évoquer ces croyances pour l’instant mais il existe aussi les croyances aidantes) :  

- Faut pas rêver !

- La vie est dure

- Je n’y arriverais jamais

- Tout est plus dur pour moi

- Les hommes préfèrent   – les blondes, les brunes, les minces, les grandes, les petites, les rondes, les sexy, les femmes sûres d’elles…..(au choix)

- Les femmes préfèrent – les bruns, les blonds, les mecs sûrs d’eux, les hommes qui ont de la conversation, les muscles, les hommes plutôt grands, etc etc.

- Personne ne m’aime (croyance très répandue)

- On ne peut pas tout avoir !

- Pour qu’on m’aime, il faut que je sois – gentil, pas gentil, sexy, pas trop sexy, souriant, pas trop souriant, détaché, attaché, …(au choix, il y en a des milliards d’autres ! Tout le monde croit devoir être ou faire quelque chose pour qu’on l’aime, même si c’est inconscient la plupart du temps)

- Je ne suis pas assez intelligent(e)

- Je suis trop franc (franche)

- Je suis trop timide

- Je suis trop bavard (e)

- Je suis trop jeune – trop vieux

- Il faut trimer dans la vie

- Je n’ai pas de chance aux jeux

- Le fric c’est de la merde ! (je l’ai entendu de mes oreilles celle-là !)

- Je ne sais pas me rendre intéressant(e)

etc…. et il y en a des centaines de milliers d’autres….

Projection d’une croyance dans la réalité

Toutes les croyances qui se forment dans l’enfance sont souvent beaucoup plus fortes à cause de notre manque de discernement dû à notre jeune âge, et seront par la suite, les croyances les plus difficiles à démasquer et à déraciner.

Quand une croyance se forme au départ, il s’agit d’une simple pensée et réflexion que l’on se fait et on se dit, (inconsciemment bien souvent) que dorénavant on agira ainsi (à partir de cette pensée). Bref, petit à petit, on va se mettre à agir en fonction de cette croyance. Tous nos gestes vont transpirer cette croyance.

Les autres vont réagir en fonction de ces gestes et attitudes. Puis petit à petit, nous allons avoir de plus en plus confirmation que tout ceci est vrai. Cela va devenir une VERITE pour nous. Même si ce n’est pas une réalité objective. Même si d’un point de vue objectif, il s’agit d’une seulement d’une interprétation qui constitue notre propre modèle du monde.

Un exemple personnel ?

Quand j’étais petite, j’avais déduit du comportement de mes parents qu’ils préféraient ma soeur. Le moindre mot gentil, la moindre marque d’affection envers elle, et j’avais la sensation qu’ils m’aimaient moins. Cela provoquait chez moi des comportements  très désagréables envers ma famille. Ma croyance était : « Mes parents préfèrent ma soeur ». Cette croyance a engendré beaucoup de souffrance et des attitudes d’agressivité à l’adolescence qui ont fait effectivement qu’à un moment, mes parents devaient préférer ma soeur. Jusqu’au jour où j’ai entendu la phrase suivante : « Arielle ? elle provoque toujours les disputes ». Alors là, non seulement j’ai eu confirmation (dans mon esprit d’enfant) qu’on me détestait mais cela a donné naissance à une nouvelle croyance : « Il faut que je sois douce et gentille pour qu’on m’aime ». Ce qui m’a encore moins servi que la première croyance ! surtout dans mes relations affectives !!

Bref, si j’en parle aujourd’hui c’est que j’en ai guéri et ce n’est qu’un exemple infime de croyances que j’ai pu démasquer chez moi beaucoup plus tard, et qui m’ont fait extrêmement souffrir une bonne partie de ma vie.

Tout ceci pour illustrer l’engrenage insidieux d’une croyance qui peut devenir malheureusement très handicapante.

Dans le prochain article (très prochainement, promis),  je vous expliquerais comment démasquer une croyance limitante en nous-même et comment s’en débarrasser petit à petit.

 

 

 

 

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12 commentaires

  1. CP a dit :

    Vous êtes inspirante, Arielle ! :)
    Continuez!
    Excellente année 2015 !!

  2. sara a dit :

    Bonjour Arielle,

    Vous avez lu vous aussi
    « Le pouvoir du moment présent » d’ Ekhart Tolle et
    « Conversations avec dieu » de Donald Neal Walsh :))
    Ces livres sont des bibles
    on devrait les introduire dans le programme scolaire
    Personnellement ils ont révolutionné ma vie
    Il y en a un autre découvert récemment grâce à un acupuncteur
    « LES 4 ACCORDS TOLTEQUES » Miguell Ruiz
    Par rapport à votre article sur les croyances il y a un élément extrèmement important que révèle ce livre

    Les croyances s’infiltrent prennent racines c’est vrai mais surtout NOUS LEUR DONNONS NOTRE ACCORD!!!!! NOUS DONNONS NOTRE ACCORD A DES CONVICTIONS ERRONEES
    Pour pouvoir s’en débarraser IL FAUT BRISER LES ACCORDS que nous avons donné à ces convictions
    Pour trouver tous ces accords inconscients et pour pouvoir les briser ALLEZ CHERCHER DANS VOS PEURS
    interrogez vous sur vos peurs : de quoi ai je peur?
    de l’amour? de souffrir? des hommes? d’être heureuse?
    POURQUOI?
    Les réponses viendront, les accords passés viendront en conscience ainsi vous pourrez les briser.
    La lecture de ce livre m’a sauvée :))

    Sahra

  3. tiegene a dit :

    bonsoir ; j’ai beaucoup aimé votre explication sur les croyance limitantes;vraiment MERCI.
    Pouvez vous m’expliquer ce qu’est les sous personnalités:de façon pratique s’il vous plait. MERCI encore.
    Au plaisir de vous relire.
    Cordialement

  4. Anaïs a dit :

    Merci beaucoup de partager vos connaissances avec nous. Ce blog n’est assurément pas tombé au hasard sous mes yeux et a même permis de répondre à plusieurs de mes questions. On se torture l’esprit pour rien, et on dénigre trop la vérité et le bonheur. Le chemin va être long et difficile, mais certainement pas impossible. Encore merci.

    1. Arielle Camille a dit :

      ;)

  5. Dididoumdida a dit :

    Je crois que je vois tout à fait ce que tu veux dire! Et je ne peux qu’approuver. Je pense que les gens se comportent de telle ou telle façon avec nous, en fonction des signaux qu’on leur envoie, de l’idée de nous qu’on leur envoie. J’ai un peu de mal à expliquer mon idée… Un petit exemple perso (il me semble en avoir parlé dans mon blog, maintenant je ne suis plus sûre…) : J’ai toujours pensé que mes parents me traitaient comme une petite fille, et ceci même à 25, 28 ou 30 ans! Et un jour que je me plaignait de cela à une amie, elle me dit : « mais s’ils te traitent ainsi, c’est parce que face à eux tu te sens encore comme une petite fille craintive, comme la gamine que tu était à 8, 10, ou 12 ans ». Ca a été un déclic… Si mes parents me traitent comme une petite fille, c’est que quelque part, inconsciemment, mon comportement les y « autorisent ». Alors je me suis améliorée de ce côté, mais je ne te cache pas que ces pensées, que je sais limitantes mais auxquelles je crois dure comme fer malgré tout (« je ne suis pas capable, je suis trop nulle, pas assez intelligente »), j’en ai encore tout un paquet :)
    Mais je ne perds pas espoir!

    1. Arielle Camille a dit :

      Bonjour Dididoumdida,

      Oui, en effet, nous nous plaignons souvent du comportement des autres mais souvent nous induisons nous-même de tels comportements. Il suffit d’essayer de réagir autrement au moins une fois, comme une sorte de test, pour s’en rendre compte. Un changement d’attitude et c’est l’attitude de la personne en face de nous qui change radicalement. C’est souvent assez surprenant. Quand au fait de penser « je suis nulle » etc…, c’est vrai qu’avant de pouvoir changer, le premier travail à faire est d’apprendre à s’aimer soi-même. J’en reparlerais, promis, dans d’autres articles.

      N’oublies pas de te traiter avec égard si tu veux que les autres le fassent envers toi ;)

      A bientôt !

  6. bri a dit :

    Oui, il faut savoir les identifier et les neutraliser, j’attends avec impatience la partie 2.

    Merci pour tes réponses

    Bisous

  7. bri a dit :

    Coucou Arielle !

    Vrai tout ça…
    J’aime cette citation de Marc Aurèle ;
    « C’est avec ses pensées qu’un homme façonne sa vie »
    Il faut présupposer que ce sont nos pensées qui permettent d’aller de l’avant..

    C’est vrai que nos pensées sont bien souvent parasitées par nos croyances sur nous-mêmes

    « Si le cœur ne contemple pas, l’œil ne verra pas. »

    Proverbe caucasien

    Les croyances négatives réduisent nos possiblités de choix, elles nous enferment dans des impossibilités ou des obligations, on se sent prisonnier.
    Une croyance limitante (je ne connaissais pas vraiment ce terme) nous enferme dans un schéma qui nous apparaît naturel.
    Tout comme une image qui peut représenter plusieurs choses en fonction du regard.

    Le sens que l’on donne à nos expériences dépend de nous, et, donc de nos croyances.

    Normalement avec le temps et en étant à l’écoute de soi même on y arrive, on sait discerner….
    Parfois un long travail à faire, et qui malgré tout, je parle pour moi, continue encore, difficlle à effacer d’un seul coup toutes les croyances accumulées…
    Mais ne dit-on pas quand on VEUT on PEUT.
    J’ai décidé de voir la vie avec des lunettes roses tout en étant réaliste.

    Mil MERCIS pour cet article.
    bisous

    1. Arielle Camille a dit :

      Bonjour Bri,

      En effet, tu as raison. Nous avons tous des croyances qui contituent notre façon de voir les choses. Il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises croyances, il n’y a que ce qui nous sert et ce qui nous dessert. Tu verras, dans la partie 2, j’aborde le sujet des croyances plus en profondeur. Mais je peux déjà te dire que derrière tout ce qui ne fonctionne pas dans notre vie, se cache une croyance limitante. Reste à en prendre conscience et à la déraciner…ce qui n’est pas une mince affaire !

      A bientôt ;)

    2. PILARD a dit :

      merci arielle pour ce blog très intéressant. Le chemin est long pour arriver à ce que nous voulons etre vraiment mais il mérite d’etre parcouru. Trop souvent hélas on manque de confiance en soi et on se dénigre dommage.

    3. Arielle Camille a dit :

      Bonjour et merci pour ce commentaire.

      Oui, dommage comme vous le dites…Malheureusement nous ne sommes pas assez indulgents et justes avec nous-mêmes. Avoir ou retrouver confiance en soi n’est pas une utopie…Cela peut-être un chemin plus ou moins long mais pour y être passée, je peux vous dire qu’en faisant le travail sur soi approprié on peux apprendre à avoir confiance en soi. Après, c’est comme le vélo, cela ne s’oublie jamais…

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