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Nous faisons tous des erreurs. Nous avons tous eu, à un moment donné, un ou plusieurs échecs cuisants dans différents domaines de notre vie. J’ai moi-même eu de nombreux échecs et j’ai cherché sans relâche des solutions, des explications. Ce que je vous livre dans cet article n’est qu’un extrait de mes recherches et de mes conclusions. Aujourd’hui je peux affirmer avec certitude, qu’en réalité, l’échec n’existe pas…
Qu’est-ce que l’échec ?
Pour tout un chacun, l’échec survient quand nous n’avons pas réussi. Quand nous avons perdu. Quand nous avons râté.
Je dirais qu’on parle en général d’échec quand on n’a pas obtenu le résultat escompté.
Pourquoi l’échec fait-il souffrir ?
Tout d’abord parceque nous manquons d’humilité. Nous pensons détenir la vérité, nous pensons savoir comment faire pour y arriver et nous mettons tout en oeuvre pour parvenir à notre but. Mais quand cela ne marche pas, quand nous n’obtenons pas, malgré nos efforts, l’objet de notre désir, notre égo en prend un sacré coup.
Ensuite parce qu’on a tendance à tirer des conclusions souvent dévastatrices de nos échecs.
Qu’il s’agisse d’un échec sentimental, professsionnel, sportif ou personnel, nous sommes en général très abattus. Nous avons de la peine, notre confiance en nous dégringole et parfois on reste là, prostré, à ne pas comprendre. Certains d’entre nous vont se dévaloriser, se trouver nuls, et même tomber en dépression.
D’autres vont dire qu’ils n’ont jamais de chance ou vont accuser ceux qui les entourent, leur associé, leurs parents ou la société. Même le temps qu’il fait ! Ils diront que c’est à cause des circonstances et que de toute façon, rien ne leur réussit.
Certaines personnes accumulent les échecs. Ils finissent pas se sentir injustement ballotés par la vie et pensent qu’ils n’y arriveront jamais. De plus, ils voient d’autres personnes réussir et ils se disent que c’est vraiment trop injuste.
Processus d’échec
Au début de chaque intention, il y a conciemment ou inconciemment un objectif à atteindre.
Nous échouons la plupart du temps car nous nous faisons une représentation idéalisée de cet objectif atteind.
Puis, avec tout le courage et la bonne volonté du monde, nous allons mettre en oeuvre toutes les actions logiques pour y arriver. Selon NOTRE logique.
Qu’il s’agisse d’aller chercher du pain à la boulangerie, de perdre 5 kg ou de séduire quelqu’un, ou même de créer son entreprise, le processus est le même. L’intention (aller à la boulangerie), l’objectif (acheter du pain pour ce soir), la représentation idéalisée (la boulangère qui nous rend la monnaie).
Mais voilà, échec ! La boulangerie est fermée ! On a même pas perdu 200 g en deux semaines. Et en plus on reçoit un texto de notre petit ami : il ne peut pas ce soir et termine son message par un « on s’appelle un de ces quatre ! « . Là, on s’écroule en se disant que décidément la chance ne nous sourit pas…
Bon, j’aime bien étayer mes exposés d’exemples futiles à la « Bridget Jones » . Reprenons.
Quoi qu’il en soit nous allons essuyer, dans notre vie, des échecs de toute sorte. Au début, cela n’aura que peu d’incidence car nous allons reéssayer ….mais très vite après avoir essayé encore et encore, l’échec peut commencer à miner sérieusement notre moral et notre confiance en nous-même.
Et si, l’échec n’existait pas ?
Nous sommes des êtres optimistes et enthousiastes de nature. Nous allons bien vite nous remettre en scelle pour réessayer, mais voilà nous échouerons à nouveau. Pourquoi ? Parce ce que nous sommes persuadés que les choses vont être différentes la prochaine fois. Le ciel va être plus clément. La roue va tourner. ça va être notre tour…
Mais rien de tout ceci ne se passe. Pourquoi ?
Parce que nous oublions un détail essentiel : En faisant toujours la même chose, on obtient toujours le même résultat.
Combien de fois nous sommes nous pris un PV, avant de prendre la ferme décision de mettre dorénavant de l’argent dans le parcmètre ? des dizaines !
Combien de fois nous sommes-nous faits couper les cheveux, alors qu’on sait pertinnement que ce sont les cheveux longs qui nous vont le mieux ?
Combien de fois avons-nous eu un comportement en amour qui nous a fait enchaîner les ruptures avant de prendre conscience de ce comportement, de le résoudre et de changer ?
Un bébé est obligé de se mettre à quatre pattes, puis de tomber de nombreuses fois avant d’apprendre à marcher. Les gens qui réussissent ont essuyé eux aussi de nombreux échecs avant leurs succès, mais ils ne s’en vantent pas la plupart du temps.
L’échec n’existe pas. Nous pouvons plutôt parler d’expérience qui devrait nous apprendre quelque chose à ne pas reproduire la prochaine fois.
Chaque expérience qui n’aboutit pas au résultat escompté, devrait être une source de connaissance de soi et d’apprentissage.
Force serait de constater que cela ne fonctionne pas et d’en tirer une leçon pour la fois suivante.
Quand le succès se déguise en échec …
Ma grand-mère disait : « D’un mal sort parfois un bien « . Ce qui peut nous sembler un terrible échec à première vue peut s’avérer quelques mois et même parfois quelques années plus tard, l’élément qui va nous permettre d’avoir un succès 10 fois, 100 fois plus resplendissant. Parfois on est tout simplement protégé(e). Les choses ne doivent pas se faire. Mon conseil serait alors de ne pas essayer de forcer le destin.
Vous connaissez l’histoire du fermier ?
C’est un fermier très pauvre qui n’a qu’un seul cheval pour l’aider à labourer.
Un jour le cheval s’enfuit, laissant le fermier et son fils sans travail.
Les villageois disent : « oh que c’est triste »
Le fermier répond : « peut-être »
Le lendemain, le cheval revient en ramenant un autre cheval avec lui.
Les villageois s’exclament : « oh que c’est bien »
Le fermier répond : « peut-être »
Le jour suivant, le fils du fermier voulant dompter le nouveau cheval, tombe et se casse la jambe.
Il a un énorme plâtre et ne peut plus aider son père.
Les villageois disent : » Quel malheur ! »
Le fermier répond : « Peut-être »
Le dernier jour, des soldats viennent chercher le fils pour l’emmener à la guerre.
Mais ils le trouvent avec des béquilles. Il est exempté.
Les villageois sont très joyeux : « quelle chance ! »
Et que croyez-vous que le fermier a répondu ?…… « peut-être » !
Comment réussir au lieu d’échouer ?
La première chose à faire c’est de prendre ses responsabilités (ne pas se comporter en victime) et avoir l’ouverture d’esprit d’admettre ses erreurs et de se remettre en question.
Déjà en incluant la possibilité que ça puisse ne pas fonctionner. En ayant, certes, une intention et un objectif mais il ne faut pas trop idéaliser la réalisation.
Ne pas faire de spéculation, de projection dans sa tête sur la manière idéale dont cela pourrait se passer.
Ensuite, tirer une leçon de son erreur et recommencer…différemment. 10 fois, 20 fois, 100 fois si il le faut. Mais toujours différemment. Soyez humble ! et apprenez auprès d’autres personnes qui ont réussi avant vous. Demandez des conseils.
Troisièmement, tâchez de ne pas l’oublier. Dans ma vie, j’ai refait et refait parfois des dizaines de fois les mêmes erreurs et il m’est arrivé de m’insulter de tous les noms parceque « j’avais une mémoire de poisson rouge !!! » ou en me disant à moi-même : « mais ça je le savais pourtant !!! ». N’oubliez pas la leçon que vous avez tiré la fois précédente, si vous voulez avancer et progresser sur le chemin de la réussite ! La vie vous testera et vous redonnera maintes fois l’occasion de faire autrement.
Quatrièmement, persévérez…
Cinquièmement, trouvez la solution propre à vous. Il n’y a pas de mode d’emploi. Et quand vous l’aurez trouvée, peut-être sera t-il difficile d’admettre que toutes les autres possibilités sont à exclure, mais c’est ainsi : choisir c’est renoncer.
Sixièmement, soyez indulgent avec vous-même. Et faites les choses pour les bonnes raisons, sans mettre trop d’enjeu vital dans la réalisation de ce que vous visez..
Dans mes exemples cités plus hauts :
On peut prendre les horaires de la boulangerie et s’en souvenir pour la prochaine fois, prendre conscience de ce qu’on a mangé pendant 2 semaines, en quelle quantité et à quelle heure et en parler avec un nutritionniste, quand au petit ami, si il n’a pas plus hâte de vous voir, et que vous ne suscitez pas plus d’intérêt pour lui, c’est qu’il y a forcément dans votre attitude quelque chose à travailler…si vous vous trouvez parfaite, changez de petit ami ! Sinon, là encore des tonnes de solutions existent : Acheter un livre, aller voir un coach en séduction ou tout simplement essayer une autre façon de faire la prochaine fois ! (par exemple, au lieu de lui dire « je t’aime », ne décrochez pas le téléphone la prochaine fois qu’il vous appelle, qui sait ?)
Conclusion
N’oubliez pas une chose : la vie est un jeu. Si on décide de devenir un « joueur », il faut apprendre les règles du jeu, observer et apprendre des autres, faire et refaire si on veut avoir une bonne maîtrise, s’amuser, prendre du plaisir et surtout, surtout, ne pas vouloir gagner à tout prix. Car sinon, on devient un mauvais perdant.
13 commentaires
Stéphanie a dit :
27 janvier 2015 à 00:14 (UTC 2 )
Bonjour Arielle,
Un petit message d’encouragement pour votre blog que
j’adore. Merci vraiment pour ce que vous faites, je suis en plein développement transpersonnel et vos articles, votre expérience m’aident beaucoup. Vous êtes une très belle personne.♣;-)♥
Arielle Camille a dit :
21 mars 2015 à 14:00 (UTC 2 )
Merci Stéphanie, cela me va droit au coeur.
Jean-Paul a dit :
13 juin 2014 à 09:59 (UTC 2 )
Bonjour à toutes et à tous,
Je reviens sur cet article, qui me parait important dans le travail que j’effectue sur moi-même et aussi sur mon projet.
Il est vrai que si l’objectif que je me fixe, n’est pas « aligné » sur mon propre « chemin », il peut y avoir échec. Je m’explique : je peux me fixer comme objectif de devenir photographe, je sais me servir d’un appareil photo et je suis passionné aussi. Est-ce que cet objectif est sur le chemin de ma vie ? Est-ce que je peux transformer cette passion en profession ? Je ne sais pas. Si j’essai de prendre ce chemin, je le verrais bien. Si je n’essai pas, je ne le saurais jamais !
Il y a autre chose qui me vient : la peur de l’échec, comme la peur de réussir !
Ce sentiment de « peur » peut aussi être un frein à la réalisation de son objectif.
Il peut aussi « saboter » votre projet d’une manière ou d’une autre, surtout si c’est une peur inconsciente !
L’échec peut venir aussi de nous-même, sauf s’il fait partie d’une option possible dans un projet. Ainsi, peut-être que la peur d’échouer disparaît simplement par le fait d’avoir réussi à l’exprimer ?
Il me semble qu’il y a un lien très fort entre la réussite et l’échec, tout simplement, non pas parce-que l’un est le contraire de l’autre, mais parce-que tous deux sont la réponse à un projet, à un objectif ou à une intention.
Bonne journée
Johnd564 a dit :
8 mai 2014 à 23:40 (UTC 2 )
Very energetic blog, I enjoyed that a lot. Perhaps there is a part 2?
Johnd587 a dit :
8 mai 2014 à 23:40 (UTC 2 )
Perfect webpage you have at this website! Precisely how could i add in this blog’s feed into my Rss reader?
Arielle Camille a dit :
9 mai 2014 à 21:06 (UTC 2 )
Bonjour,
Je vous réponds en Français car si vous avez lu mes articles, je pense que vous comprenez très bien le français ?
Pour s’abonner au flux rss, il faut le récupérer en cliquant en haut du blog sur l’icone orange et rentrer l’adresse du flux dans votre lecteur rss.
A bientôt.
Bye !
Jean-Paul a dit :
10 novembre 2013 à 13:25 (UTC 2 )
Bonjour Arielle,
Je ne suis pas d’accord avec le titre de l’article : « L’échec n’existe pas ». Mais si, l’échec existe bel et bien, et tu le démontre dans le fond de l’article. Pour ma part, mes échecs sont liés à un manque d’anticipation, un manque de persuasion ou de conviction. Ils sont aussi liés à une émotion que je n’ai pas réussi à exprimer.
Mais aujourd’hui, alors que je viens de faire le point sur mes échecs. J’en arrive à les reconnaître, à les accepter, pour ne plus les renouveler 1000 fois. C’est difficile parfois coté émotion de reconnaître nos faiblesses ou nos erreurs, mais c’est nécessaire pour avancer sur le bon chemin.
Parfois aussi, on se dit, j’ai eu un échec profond, alors que non, c’était simplement pas la bonne direction à prendre dans ma vie ou alors c’était une étape nécessaire qui permet de m’enseigner quelque chose.
Maintenant, face à l’échec, que j’ai vécu, ou que je vivrais demain, ma question est comment vais je le vivre ? comment le gérer ? et là, j’ai le choix : perdre une bataille n’est pas perdre une guerre, donc, je persévère sous une autre forme. si je tombe, je me relève et je continue. je change de direction de vie. bref, j’ai le choix.
C’est sur le plan émotionnel ou sentimental que c’est plus difficile pour moi, parce qu’il faut accompagner la douleur induit par l’échec et la transformer dans le temps.
Voilà, bon week-end.
Merci Arielle, et merci à tous et à toutes
Arielle Camille a dit :
11 novembre 2013 à 11:41 (UTC 2 )
Bonjour Jean-Paul,
Bien sûr que l’échec existe mais en réalité, même si il est douloureux, il permet d’éliminer certaines voies à ne pas suivre, certaines erreurs à ne pas reproduire. Il est vrai que pour ne pas trop souffrir, il faut mettre parfois son ego de côté, en se disant « j’essaye et on verra bien », en se laissant le droit à l’erreur.
En réalité, si on arrive à transformer l’échec, on comprend pourquoi on l’a vécu, souvent longtemps après. En cela l’échec n’existe pas.
Bien à toi et bonne réussite !
Arielle
sophie denis a dit :
6 février 2013 à 08:16 (UTC 2 )
voilà un petit blog comme on les aime!
bien construit, bien documenté, positif!
bravo! continuez!
je partagerai certains de vos articles sur mes réseaux sociaux
au plaisir d’échanger chère Arielle
a bientôt
Sophie Denis Médium
Arielle Camille a dit :
8 février 2013 à 09:18 (UTC 2 )
Merci Sophie. Je suis ravie qu’il vous plaise !
Je vais revenir très bientôt pour de nouveaux articles.
bri a dit :
25 février 2012 à 11:06 (UTC 2 )
Tout à fait d’accord avec ce que tu dis, il faut se dire que l’échec peut être une chance….
Et puis on évolue ainsi va la vie.
Davy - TonWebMarketing.fr a dit :
9 décembre 2011 à 06:13 (UTC 2 )
Je n’ai pas échoué. J’ai juste trouvé 10000 moyens qui ne fonctionnent pas. (Thomas Edison)
Arielle Camille a dit :
9 décembre 2011 à 07:31 (UTC 2 )
coucou Davy
C’est tout à fait ça ! Même si au bout de 10000 fois on a parfois envie de baisser les bras ! C’est parfois long et douloureux (je sais de quoi je parle) de trouver la bonne formule, celle qui nous fait réussir au lieu d’échouer !
A bientôt !