Bonjour à tous !
Comme promis, dans cette deuxième partie consacrée aux croyances, nous allons essayer de démasquer les croyances qui nous limitent et qui nous gâchent la vie et tenter de s’en débarrasser.
1- Comment démasquer une croyance limitante ?
Comme je l’ai expliqué plus en détail dans la partie 1 Les croyances limitantes (Partie 1) , les croyances limitantes se forment d’une manière tout à fait insidieuse, à partir d’une déduction de ce que l’on a vécu.
Comme nous sommes rarement conscients de ce à quoi nous croyons au plus profond de nous, il est très difficile de se dire : « C’est parce que je crois ça, qu’il m’arrive ça ».
Donc, pour démasquer notre croyance limitante, nous allons devoir prendre le problème à l’envers : Au lieu de chercher à comprendre quelle peut bien être cette satanée croyance, nous allons déjà observer le domaine de notre vie qui ne fonctionne pas. Si il y a plusieurs choses que nous voulons réussir, changer ou améliorer dans notre vie, nous allons y aller par étapes en prenant un problème après l’autre.
Comprenez bien l’intérêt de faire ce travail : Une croyance se réalise et devient notre réalité. Une même croyance limitante peut influencer négativement plusieurs domaines de notre vie, en se vérifiant la plupart du temps. C’est très insidieux car, plus on a confirmation de ce à quoi on croit, plus cela devient « vrai » pour nous, plus la croyance se renforce.
Identifiez le problème
A une époque de ma vie, j’avais de très grosses croyances limitantes, mais, bien sûr, je ne m’en rendais pas compte.
Par exemple, suite à plusieurs échecs, j’en avais déduit que rien ne me réussissait dans la vie. Quand j’ai commencé à m’attaquer à mes croyances, j’ai tout d’abord constaté le problème : « Rien ne fonctionne pour moi ». Ensuite, j’ai écouté mon ressenti et il me disait : « Tout est bloqué pour moi, je n’y arrive pas, je suis nulle » accompagné d’une immense tristesse et d’une grosse colère.
Donc, vous l’aurez compris, j’avais démasqué ma fausse croyance ! Et pas des moindres : « Tout est bloqué pour moi, toutes les portes se ferment ». Une croyance qui sous-entendait que moi, je n’avais pas droit au bonheur. Que je n’étais « pas assez » ou que je ne le « méritais pas ». Cette croyance cachait bien sûr, à l’époque, un problème plus profond de confiance en soi.
La première chose à faire est donc de faire un état des lieux de la situation. Identifiez le domaine de votre vie que vous souhaitez améliorer et décrivez le problème avec le plus de détails possibles :
- Quel est le problème ? Nommez le, décrivez-le. Vous pouvez le faire par écrit.
- Quelles conséquences ce problème a t-il sur vous, votre vie, vos proches ?
- Que ressentez-vous à propos de ce problème ?
- Que vous dites-vous à vous-même concernant ce problème ?
- Quelle peur engendre ce problème ?
Exemples
- Les finances : Le descriptif du problème peut être que vous manquez toujours d’argent, quoi que vous fassiez, que même quand vous économisez, il vous tombe une dépense imprévue, que votre compte est toujours à découvert et que ce problème d’argent dure depuis des années et vous gâche la vie… Vous êtes sans arrêt en insécurité et frustré de ne pas pouvoir faire des extras, des sorties, des cadeaux ou tout simplement aller au restaurant. Les conséquences sur vos proches peuvent être : frustration, renfermement sur soi, solitude et même culpabilité.
Les croyances qui peuvent être à l’origine de ce problème : (ce que vous vous dites intérieurement)
- Je ne sais pas comment faire pour gagner suffisamment d’argent
- L’argent ne fait pas le bonheur
- Je n’attire pas l’abondance
- Je ne suis pas assez (intelligent, créatif, doué, terre à terre, requin, etc…) pour savoir gagner de l’argent
- L’argent corrompt tout
- L’argent ne vient qu’aux riches
- Je n’arrive pas à dépasser le niveau de mes parents
- Je ne mérite pas de gagner de l’argent
- C’est mon destin de trimer ! C’est la vie !
etc, etc….et je peux vous dire qu’il y en a encore beaucoup d’autres, il suffit de vraiment vous écouter, vous poser, écouter votre petite voix négative et vous allez finir par démasquer la ou les croyances qui vous empêchent de gagner de l’argent.
- Les relations amoureuses : Quand les relations amoureuses ne fonctionnent pas, il s’agit souvent d’un problème qui revient en récurrence en prenant de nouvelles formes, mais en ayant toujours le même fond.
Bien sûr, une ou plusieurs croyances se cachent là dessous ! Il y a tellement de situations différentes que je vais vous donner un exemple personnel, mais il est bien évident qu’il faudra faire votre propre descriptif du problème.
Le descriptif de mon problème fût, qu’à un moment donné de ma vie (je précise que ce n’est plus le cas) quand un homme qui me plaisait s’intéressait à moi, souvent au départ à mon physique d’ailleurs , il commençait par sortir avec moi en me disant « intelligente », « intéressante » et « sexy » et un tas d’autres qualités.
Puis petit à petit, ou même parfois dès le début, il s’éloignait de moi, soit en voulant une relation épisodique, sans engagement, une amitié amoureuse, soit il me délaissait, partait, m’abandonnait.
J’ai demandé des explications et à chaque fois la même chose : « Tu es une fille super, je me sens bien avec toi, je n’ai rien à te reprocher, mais je ne suis pas amoureux, je ne t’aime pas » ou avec une variante typiquement masculine : « Je ne veux pas m’engager ». Comme vous pouvez vous en doutez, j’ai beaucoup souffert.
Les croyances à l’origine de ce problème :
- Aucun homme ne peut tomber amoureux de moi (croyance que j’avais, je l’ai découvert après, depuis l’âge de 11 ans, suite au refus d’un garçon de ma classe de 6ème, de vouloir sortir avec moi)
- Je ne suis pas assez mystérieuse pour que les sentiments naissent
- Je dois faire passez l’autre avant moi
- Je dois être parfaite, gentille, belle, intelligente, etc…pour qu’on m’aime
- Je dois tout faire pour l’autre
- Je dois être super sexy ( ce qui fait que l’homme s’intéressait d’abord à mon physique, plutôt qu’à moi)
- Je suis trop rassurante, maternelle
- Je ne sais pas m’affirmer par peur de perdre l’autre
etc…etc…J’en avais encore beaucoup d’autres qu’il m’a fallu des années à découvrir et à déraciner comme des mauvaises herbes ! Mais avant tout, j’ai compris que je manquais beaucoup d’estime, de confiance en moi, et d’amour de moi-même. Je cherchais comment faire pour qu’on m’aime, quelle « technique » marcherait le mieux, mais j’ai découvert, au fil du travail sur moi, qu’il n’y en avait qu’une que je n’avais jamais essayée : Être moi-même !
Autres domaines de vie dans lesquels il peut exister des croyances limitantes :
- Avant un challenge sportif, une perte de poids, un examen
- Relations amicales ou familiales
- Travail
- Réalisation personnelle
- Santé
- Complexes physiques
etc…
Certains seront peut-être choqués ou décontenancés, à l’idée que tout vient de nous.
Mais le préambule à ce blog, le préambule à tout changement, je le répète pour les petits nouveaux , c’est de prendre la responsabilité de ce qui nous arrive, non seulement quand cette responsabilité est flagrante, mais aussi quand elle n’a pas l’air si évidente.
Pendant longtemps j’ai accusé Dieu, l’univers, les autres de ce qui m’arrivait et je me suis comportée en victime.
Mais quand nous arrêtons d’accuser la terre entière et que nous prenons notre responsabilité, nous pouvons alors avoir UN POUVOIR sur notre problème et le changer ! (il ne s’agit pas de s’accuser ni de s’auto-flageller ni de se dévaloriser, mais de se dire avec bienveillance : « Ok, qu’est-ce qui ne fonctionne pas, qu’est qu’il faut que je modifie en moi pour que les choses changent ? »)
2- Comment s’en débarrasser ?
Une fois votre croyance identifiée vous allez devoir vous en débarrasser.
En en prenant conscience, vous avez déjà fait la moitié du travail. La croyance commence par perdre de sa force.
Pourtant, même si on comprend tout à fait intellectuellement que cette croyance est très subjective, nous ne pouvons pas nous empêcher d’y croire. Nous avons trop de preuves qu’elle est vraie !
Mais malheureusement vous n’obtiendrez jamais ou très rarement une preuve du contraire pour que votre croyance puisse changer d’elle même. Et d’ailleurs même si vous aviez cette preuve sous les yeux vous seriez incrédule.
Par exemple, quand je croyais qu’il fallait être gentille pour qu’on m’aime je voyais régulièrement des « peau de vache » avec des mecs à leurs pieds !!! Mais je ne comprenais pas… Je ne voulais pas croire qu’on puisse aimer quelqu’un MEME quand il/elle est désagréable !!! C’était tellement naïf comme croyance que j’en rigole aujourd’hui.
Donc….avoir des preuves du contraire, oubliez !
Vous obtiendrez des preuves du contraire quand vous croirez le contraire !!!
Pour vous débarrasser de votre croyance limitante, il va falloir l’ébranler petit à petit, la déstabiliser, la remettre en question à chaque fois que vous allez en prendre conscience. Jusqu’au jour où elle cessera d’elle même, elle tombera, vous n’y croirez plus. Alléluia !
Cela peut être très rapide ou prendre des années. Il n’y a pas de règles.
Pourtant, voici comment accélérer le processus :
- Quand vous voyez quelqu’un qui vit ce que vous voulez vivre :
Ne dites pas : « Voilà, ça n’arrive qu’aux autres – moi je ne peux pas avoir ça – il/elle a de la chance – c’est une exception… »
Dites plutôt : « Si ça existe sur cette terre, alors ça peut m’arriver. Comment puis-je être aussi sûr que ça ne m’arrivera pas ?, je ne suis pas voyant ! »
Ce que vous pouvez faire : Lire une biographie de cette personne si elle est célèbre pour comprendre comment elle a pu en arriver là. Si vous la connaissez ou si c’est une personne de votre entourage, l’interroger pour connaître son état d’esprit. Si c’est une personne que vous croisez dans la rue, cessez tout jugement ! Vous ne savez pas du tout ce qu’elle vit malgré les apparences ! ( par ex : Si vous enviez un petit couple amoureux, peut-être que le petit ami de la fille la bât ou qu’ils ont d’autres problèmes…ou peut-être pas, vous n’en savez rien ! ne vous fiez pas aux apparences).
Notez dans un carnet, à chaque fois que vous entendez ou voyez une preuve du contraire de votre croyance limitante, que ce soit à la télé, dans la rue, dans un livre….même si vous n’y croyez pas. Puis relisez votre carnet chaque fin de semaine.
- Quand vous vous trouvez nul :
Ne dites pas : « Voilà, comme d’habitude je n’ai pas réussi, je suis nul »
Dites plutôt : « Ok, je n’ai pas réussi ça mais j’ai déjà réussi ça, ça et ça… »
Ce que vous pouvez faire : Énumérez les domaines de votre vie où vous avez réussi, énumérez les petites choses que vous savez faire, notez, faites la liste…..puis relisez la et concluez : « Si je sais faire tout ça, je ne peux donc pas généraliser, je ne suis donc pas nul ». Dans le domaine où vous avez échoué, trouvez exactement ce qui n’a pas fonctionné et dites : « ok, il n’y a que ça que je ne sais pas faire, comment je peux y remédier ? »
- Quand vous parlez aux autres ! Soyez attentifs à vos paroles : elles démontrent souvent vos croyances.
Ne dites pas : « La vie est dure – Je n’ai pas de chance en amour - L’argent ne fait pas le bonheur » (évitez les a priori et les généralités)
Dites plutôt : « La vie est dure en ce moment, mais je fais tout pour l’améliorer – Par le passé, je n’ai pas eu de chance en amour mais je sais que ça va changer – l’argent est une source d’énergie comme une autre qui peut contribuer au bonheur ».
Ce que vous pouvez faire : Si vous vous surprenez à dire tout haut aux autres, le reflet de votre croyance, et que vous en prenez conscience, ne vous insultez pas de tous les noms ! Au contraire, constatez l’emprise de votre croyance. Et décidez d’être moins catégorique la prochaine fois. Entraînez -vous.
Conclusion
Oui, je sais, je sais….c’est du boulot ! Mais ça vaut le coup, je vous assure. Quand on se libère d’une fausse croyance, on voit enfin la chose qui ne nous arrivait pas, nous arriver !!!
C’est une joie indescriptible et une fierté de savoir qu’on s’est battu pour cela. On l’appréciera toute notre vie d’une façon beaucoup plus reconnaissante que quelqu’un qui n’avait pas cette croyance limitante et qui a donc obtenu cette chose facilement.
Par exemple, quand j’ai commencé à dire non, à m’affirmer, à n’être plus complaisante, mais simplement être moi-même, et que j’ai vu que non seulement les gens qui m’entouraient ne partaient pas, mais m’appréciaient encore plus, ce fût une joie (et c’est toujours une joie) sans pareille. CAR, aujourd’hui, je sais que je n’ai plus besoin de jouer un rôle, d’être qui je ne suis pas pour qu’on m’apprécie. D’ailleurs, si on ne m’apprécie pas telle que je suis, je n’oblige personne à me fréquenter ! Je ne vais certainement pas changer pour autant.
Nous pouvons vivre et obtenir tout ce que nous désirons dans cette vie : La confiance en soi, de très belles relations, faire le métier de nos rêves, avoir une santé de fer, avoir beaucoup d’argent….
Ce qui peut nous en empêcher, sont nos propres restrictions et limitations intérieures. Nos propres croyances.
Notre vie est comme une toile blanche qui se renouvelle chaque matin, et c’est nous qui décidons comment la peindre aujourd’hui, quelles couleurs nous allons utiliser.
Livre :
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ps : Posez-moi vos questions dans les commentaires ci-dessous. Laissez-moi votre avis ↓↓↓
43 commentaires
Aurore a dit :
24 février 2015 à 10:48 (UTC 2 )
Bonjour Arielle,
C’est en faisant une recherche sur les croyances limitantes que j’ai découvert ton blog. Une belle surprise!
J’ai assisté hier à une séance d’EFT et j’ai également trouvé cette méthode puissante pour éliminer les croyances limitantes.
La thérapeute EFT m’a aidée à identifier l’origine de la croyance et des reformulations (comme indiqué dans ton article) permettent de la remplacer.
L’EFT agit également sur l’énergie du corps et je trouve que c’est une technique intéressante à découvrir.
Bien amicalement,
Aurore
Bab a dit :
9 février 2015 à 20:40 (UTC 2 )
bonjour,
blog vraiment intéressant et bien construit, merci pour cet article très enrichissant et que je trouve bien écrit du moins en phase avec mon propre language.
Excellente continuation.
Bab
Mickaël a dit :
21 janvier 2015 à 16:28 (UTC 2 )
Bonjour Arielle,
Moi je m’épuise à tous faire après mettre laissé allé pendant dix ans de vie commune pour avoir un beau style et un plus beau physique.
J’ai même pensé à la chirurgie esthétique pendant un moment.
Et malgré de nombreuse conquête que je trouvais plutôt à mon goût et que n’aurais même pas pensé pourvoir séduire avant.
Je ne me trouve pas beau.
Moi je sais d’où, cela vient (c’est en grande partie de mon ancienne relation) et je sais que je plais, quand je suis bien dans ma tête.
Mais en ce moment c’est sur internet que je recherche ma future compagne et par le fait, que je n’ai pas beaucoup de retour ou en tout cas, de celle qui me plaise physiquement.
J’en conclus que je ne suis pas photogénique, car je suis sûr que dans une soirée avec un abordage bien fait et un peu d’humour j’ai toute me chance.
Je pense que ce qui me fait souffrir, c’est que même quand je plais à une, qui me plait également, je veux plaire à quasiment toutes.
J’ai un besoin constant d’être rassuré et à la moindre réflexions me fous littéralement en l’aire ça m’obsède et je fais tout et je suis capable de tout pour le modifier.
Mais le problème c’est qu’à travers le regard de l’un ou l’autre il y a toujours quelque chose qui ne va pas.
Même, si c’est vrai qu’il y a certaine chose, qui revienne souvent. Mais même quand je règle un problème sur mon physique c’est un autre qui vient, un peu comme ci je cherche la perfection.
Et je sais que c’est de là que viens mon problème, car comment veux-tu être rassurant avec les autres si tu n’arrives pas à l’être toi-même.
Et pire même quand une femme me rassure en me disant que je me trompe que je suis très bien, je prends cela pour de l’hypocrisie, voir de la pitié.
Je ne me suis jamais posé autant de questions sur mon physique, on dirait presque je consomme les femmes comme un médicament pour me prouver que je plais et fin de compte, j’ai l’impression qu’aux fil des relations que j’enchaîne, cela me fait encore plus de mal.
Pourtant, je ne veux qu’une seule chose : Une vraie relation, basée sur l’échange et le partage et la paix de l’esprit.
Arielle Camille a dit :
21 mars 2015 à 13:44 (UTC 2 )
Bonjour Mickaël,
C’est normal qu’au travers du regard de l’une ou de l’autre femme que vous essayez de séduire, ce soit toujours quelque chose de différent qui ne va pas, cela pourrait se poursuivre à l’infini !!! Ce n’est pas que vous soyez rempli de défauts, mais plutôt qu’il y a autant d’avis que d’êtres humains et chaque femme a des goûts différents. Cela ne sert donc à rien d’être parfait et de chercher la perfection car même si vous étiez « parfait » vous pourriez ne pas plaire à bon nombre de femmes !!! La solution se trouve dans la confiance en vous qu’il vous appartient d’acquérir. Une femme ne regarde pas que le physique, croyez moi. Quelqu’un de sûr de lui est plus charmant que quelqu’un de très beau.
isabelle a dit :
26 décembre 2014 à 16:35 (UTC 2 )
Bonsoir Arielle,
je viens de lire les documents sur les croyances limitantes.
Il est très intéressant. J’apprends, doucement mais sûrement, avec toutes mes lectures.
J’ai fait un travail personnel avec une psychologue, puis je me suis rendue compte que je voulais un avis médical pour les comportements de ma famille, que je ne comprenais pas, et pour lesquels je ne trouvais pas de défense ni de self-control..
Le psychiatre m’a dit que ma famille est toxique et que mon mari est sûrement un pervers narcissique. Je suis sortie de son cabinet très perturbée, très secouée. Puis je me suis reprise, j’ai réfléchi et j’y suis retournée pour avoir des éléments plus précis de sa part. Il m’a donné des éléments qui m’ont permis d’y voir plus clair. Pour l’instant, j’en suis à me reprendre, à reprendre confiance et à essayer de savoir quels sont mes propres désirs. Apprendre à me respecter moi-même et à être ce que je suis, sans chercher à me défendre ni à accepter tout des autres, sans oser rien dire. Je pense avoir beaucoup avancé, j’en suis à la recherche de mon identité propre, je cherche à connaître mes croyances limitantes , et à tenter de les éliminer. Comme vous le dîtes bien, c’est un travail au jour le jour, de longue haleine. Savoir se respecter soi-même , s’aimer, et par ce biais, attirer le respect des autres. Qu’en pensez-vous ? J’avance à petits pas, mais ces pas sont très prometteurs. Cordialement. Isabelle.
françoise a dit :
20 octobre 2014 à 19:29 (UTC 2 )
bonsoir Arielle
Je suis heureuse de voir que j’ai réussi après bien des essais a te faire parvenir mon message !Eh oui je suis plus persévérente qu’avant et cela paye !! Eh oui je me rend compte chaque jour du chemin que j’ai parcouru! Mais quand on est au fond du trou que de courage il nous faut pour se prendre en main!!! Les gens s’imagine que c’est facile:pas du tout ! Certains ne croient pas que la dépression est une maladie. Il faut y être passé pour savoir!! Pour dire la vérité il y a plus de 26 ans que je prend des médicaments !! suite a quelque chose de grave au sein de ma propre famille que je ne puis nommé ! A l’époque on parlait moins de thérapie et on ne m’en a jamais proposé!!! fin 2011 après un quatrième divorce j’ai décidé parce que ej me sentais bien d’arrêter mon traitement !l’été suivant j’étais euphorique ;mais plus dure a été la descente aux enfers !! Soucis de santé (mais finalement plus de peur que de mal ) insomnies crises d’angoisses terribles et personne pour m’aider!Au chu ou je me rendais en urgence on m’écoutait c’est tout ! un jour j’y suis allée avec ma valise et je leur ai dis que je en voulais plus rentrer chez moi !! on m’ a enfin écoutait je suis restée 5 semaines en clinique psy !!Donc reprise de médicament;j’avais retrouvé le sommeil:j’étais abandonné par mes enfants (4/5!!) En septembre 2013 j’ai trouvé un monsieur ,altruiste qui m’a proposé de faire de la méditation bénévolement avec lui et d’autres personnes:il a été mon sauveur !! Aujourd’hui je suis triste car il a eu un grave accident de vélo et il a une jambe en moi et il est paralysé des membres inférieurs,il est branché avec une machine pour l »aider à respirer ;nous continuons les méditations et lui envoyons tout l’amour qu’il nous a donné ! C’est chez lui que j’ai rencontré celui qui est devenu mon thérapeute !!!
La suite une prochaine fois paix et lumière a tous les abonnés !
Françoise
Arielle Camille a dit :
21 octobre 2014 à 13:40 (UTC 2 )
Bonjour Françoise,
Je comprends que cela vous soulage de raconter vos souffrances et votre vie mais j’ai quelque chose à vous demander. Si au lieu de vous concentrer sur le passé douloureux, vous parliez plutôt de vos progrès et réussite sur vous ? Je trouve cela plus enrichissant et fait avancer. De plus, Françoise, si vous voulez attirer plus de positif dans votre vie, concentrez vous désormais sur le présent, faites attention à vos propos et sur quoi vous vous concentrez. Dans ce message c’est plutôt le négatif qui ressort.
Une toute petite dernière chose : avez-vous lu cet article sur les croyances limitantes ? Qu’en avez-vous pensé ?
A bientôt
françoise a dit :
18 octobre 2014 à 15:34 (UTC 2 )
Bonjour Arielle
Un jour mon thérapeute m’a parlé de « l’effet miroir » en ne m’en disant justement pas trop!!! car il sentait que j’y venais ! puis il y a quelque jours j’ai tapé « effet miroir » sur le net et je suis tombée sur votre article !Miracle :j’avais réussi à changer mon comportement en effet je suis en thérapie depuis le 09/01/2014.Je ne suis plus la même personne on me dit transformée et rayonnante !!! C’est en lisant votre article que j’ai réalisé ce que voulais dire mon thérapeute !! J’ai brisé infiniment des chaînes (et je continu!!) je gagne des victoires sur la dépression !!! Mais comme la vie m’est douce à présent !!!! Tu le dis justement il faut vivre l’instant présent et laisser le passé derrière soi pour avancer ! J’ai enfin tout pardonner a tout le monde pour jouir de la vie pleinement !!!Moi aussi j’ai été d’échecs en échecs avec les hommes :j’avais arrêté de chercher !!!! C’est lui qui m’a trouvé !! et je ne l’étouffe pas je le prends comme il est et c’est merveilleux !! Je pourrai parler indéfiniment de tout ce qui a changé dans ma vie mais l’important c ‘est de s’aimer soi-même D’ailleurs mon thérapeute me dis toujours « la personne la plus importante à tes yeux c’est toi !! »
Que la paix et la lumière soit en vous et avec vous
Arielle Camille a dit :
20 octobre 2014 à 17:46 (UTC 2 )
bonjour Françoise,
C’est vraiment génial d’avoir des témoignages tels que le vôtre. Je suis heureuse d’aider à améliorer des vies et de voir des personnes qui changent…
A bientôt
ROUANET a dit :
3 juillet 2014 à 17:39 (UTC 2 )
Bonjour Arielle,
Depuis un an, après avoir commis l’irréparable, geste d’auto-destruction, je ne is que pour une personne. J’ai bien lu tous vos commentaires si riches. Mais je reste dans l’attente, me disant chaque matin : enfin elle va se manifester, je ressens chez elle un manque d’affection, sa vie avec son mari n’a plus de sens.
Bref, j’attends.
Je sais que ce n’est pas bien.
Je veux déménager, je suis en cours d’acheter une maison et même là je me dis que je me trompe, que je ne m’en sortirais pas financièrement, que c’est trop dur.
Mon état dépressif prend le dessus.
Je me dis encore : si j’étais avec elle j’avancerai, pour elle pour moi pour un avenir heureux.
Je n’arrive plus à retrouver cette énergie qui me caractérisait.
Je n’ai pas voulu reprendre mon métier d’enseignant; ( arrêt de travail )
J’ai passé beaucoup de temps à penser aux autres ( comme tant d’autres) et aujourd’hui c’est le chaos.
Si j’arrivais à mettre tous os conseils en route.
Beaucoup me le disent….
Mais je m’enferme.
La vie devient lourde ; des fois envie encore de tout quitter….
Merci de l’aide que vous m’apporterez
Arielle Camille a dit :
6 juillet 2014 à 13:43 (UTC 2 )
Bonjour,
Aucune aide ne vous sera utile tant que vous ne déciderez pas fermement de VOUS-MEME d’arrêter de vous victimiser. Vous êtes dépendant affectivement de cette personne mais ne vous est-il jamais venu à l’esprit que c’est peut-être parce que vous êtes dans cet état qu’elle ne revient pas ? Ne pensez-vous pas que si elle vous voyait heureux et positif, cela lui donnerait envie de revenir ? votre état dépressif vient de votre « intrus » (article sur mon blog), votre mental qui vous tire vers le bas et tous les « si » que vous employez. ça vous fait beaucoup de mal de spéculer ainsi. « Si j’arrivais à mettre tous vos conseils en route… » Stop. Faites-le, point. « si j’étais avec elle j’avancerai, pour elle pour moi pour un avenir heureux »… vous n’en êtes pas sûr, elle est mariée ! Il faut vraiment que vous compreniez que ce que votre voix négative vous souffle n’est pas vrai. Redevenez le commandant de votre propre vaisseau, que diable !
Allez, je vous encourage…
tiegene a dit :
1 avril 2014 à 17:19 (UTC 2 )
Merci Arielle pour votre réponse.Cela m’éclaire et je suis vraiment ravi de connaitre votre blog.merci pour votre disponibilité.
A bientôt
Arielle Camille a dit :
1 avril 2014 à 20:02 (UTC 2 )
tiegene a dit :
1 avril 2014 à 10:03 (UTC 2 )
Bonjour Arielle ; j’ai beaucoup aimé votre explication sur les croyance limitantes;vraiment MERCI.
Pouvez vous m’expliquer ce qu’est les sous personnalités:de façon pratique s’il vous plait. MERCI encore.
Au plaisir de vous relire.
Cordialement
Arielle Camille a dit :
1 avril 2014 à 13:02 (UTC 2 )
Bonjour,
Je ne peux pas faire un exposé dans un commentaire. Posez-moi une question précise et je verrais si je peux y répondre. Il n’y a pas de sous-personnalité, il n’y a que des « masques », des « couches » que l’on se met au fil de la vie, soit pour se protéger, soit pour se faire aimer, mais qui ne sont pas notre véritable « moi ». La véritable personne qui se cache en vous est celle que vous êtes quand personne ne vous regarde. Devenir vrai c’est être la même personne quelle que soit la personne qui vous regarde.
A méditer…
Pierre Alain a dit :
11 janvier 2014 à 06:53 (UTC 2 )
Bonjour arielle , bravo pour votre site . Une seule petite question aujourdhui . Je n ‘arrive pas a avoir le lien sur le livre que vous preconisez sur les coyances limitantes . Aucun lien n ‘apparait . Bug ? .. merci encore et bonne journee.
Arielle Camille a dit :
18 janvier 2014 à 18:50 (UTC 2 )
Bonjour Pierre Alain,
Pour moi le lien fonctionne parfaitement…donc je ne sais pas. Essayez d’ouvrir le blog à partir d’un autre navigateur.
A bientôt
Emilie a dit :
9 janvier 2014 à 17:44 (UTC 2 )
Bonjour Arielle,
très récemment inscrite sur votre blog, je subjugué…
Vous savez pourquoi? Depuis des années que je cherche réponse à plusieurs questionnements, que ma vie est très intenses, qu’il y a beaucoup de mouvement mais la roue du huit de ma vie est épuisante car souvent de grandes déceptions amoureuses reviennent sans cesse, toujours les même difficultés…Alors pour la première fois en 10 ans, je comprend les mots que vous écrivez. Pour la première fois je comprend tellement mieux le Lâcher-prise, chose très difficile pour moi.
Donc Merci pour votre travaille acharné à vouloir aidez, donner, communiquer.
Mille merci
Arielle Camille a dit :
10 janvier 2014 à 18:41 (UTC 2 )
Merci Emilie, cela me touche beaucoup.
Cledevoute a dit :
2 décembre 2013 à 15:22 (UTC 2 )
Bonjour,
Un grand merci pour cet article: il pose un nom à ce que je ressens!
Pour ma part j’ai des blocages dans ma vie personnelle/intime. J’ai été mariée à un homme « manipulateur et pervers » (en référence au livre de M-F Hirigoyen sur le harcèlement moral). Des petites phrases assassines j’en ai entendues et j’en ai dépassé certaines comme « tu ne t’en sortiras pas sans moi »… Malheureusement à un niveau plus intime, plus sexuel les dommages sont plus handicapants. Mon compagnon m’aide comme il peut mais je sais bien que le déclic doit venir de moi. En fait je me suis forgé une carapace, un besoin de contrôle tel que cela va à l’encontre d’une vie sexuelle épanouie. J’ai identifié qq croyances limitantes, qq situations/réactions problématiques mais je n’arrive pas à les dépasser. Que pourriez-vous me conseiller?
Merci d’avance
Au plaisir de vous lire
Arielle Camille a dit :
6 décembre 2013 à 11:44 (UTC 2 )
Bonjour,
Merci pour votre commentaire. Vous avez certainement un chemin intérieur à parcourir, peut-être pour comprendre votre part de « responsabilité » (peut-être d’avoir accepté cela d’une certaine façon à l’époque) et donc comprendre qu’aujourd’hui vous n’êtes plus la même personne, vous ne vous laisserez plus faire, vous avez un nouveau compagnon et vous même avez changé…C’est en sortant de son rôle de « victime » et en prenant conscience de ses croyances, que petit à petit, on remet en cause ce que l’on a cru sur soi et on finit par ne plus le croire…cela ne se fait pas en un jour.
Bon courage
Arielle
Doudou a dit :
8 septembre 2013 à 13:02 (UTC 2 )
Bonjour Arielle,
peut on considérer que ce que l’on défini comme étant « un goût » puisse être une croyance limitante.
Par exemple, quand un homme dit « je n’aime pas les femmes blondes, ou grandes, ou rondes… », n’est ce pas là une croyance limitante?
N’y a-t-il pas derrière cette affirmation une explication bien plus profonde qu’une simple histoire de goûts?
Personnellement je pense que c’est une question de regard porté sur l’autre et sur soi même qui génère certains blocages à qui l’on donne le nom de limites : « je n’aime pas ce genre de femmes, c’est comme ça, on n’y peut rien… »
Ne peut on vraiment rien contre cette « croyance » ?
Merci pour votre réponse et merci pour vos articles tous plus intéressants les uns que les autres.
Arielle Camille a dit :
11 septembre 2013 à 17:11 (UTC 2 )
Bonjour Doudou !
Non, un goût qu’il soit vestimentaire, alimentaire ou pour choisir un partenaire, n’est pas une croyance limitante. Certes, nos goûts tiennent compte de notre vécu et notre environnement et se sont formés avec notre personnalité, donc puisent leur source très profondément en nous, mais un goût n’est pas « limitant » à proprement parler. Au contraire il permet de nous affirmer et de nous différencier. Si un homme préfère les blondes, qu’il sorte avec des blondes ! Je ne vois pas en quoi c’est limitant.
Une croyance limitante est une croyance qui nous empêche de progresser ou d’atteindre un but par exemple. Mais je n’encouragerais jamais quelqu’un à remettre en cause ses goûts !
Il vaut mieux s’accepter avec ses propres goûts…
Bien à vous
sylvie a dit :
2 septembre 2013 à 14:43 (UTC 2 )
Bonjour,
J’ai lu, relu vos 2 articles sur les croyances limitantes, ils sont très intéressants . J’ai répondu aux questions que vous nous avez indiquées , j’ai identifié plusieurs croyances (je me connais pas mal j’ai meme fait des formations de PNL) je crois que je connais presque tout sur moi…MAis ensuite rien ,je ne sais plus m’en dépêtrer Par exemple une de mes croyances la plus forte: « je suis nulle » »je n’y arriverait jamais » : des que je me lance c’est la panique, l’angoisse crise de larmes, je provoque des clash avec tout le monde, je veux disparaitre:
Sport, organiser des soirée (il parait meilleures soirees de la région), PNL (il parait que je pourrais exercer), et le pire s’il y a un changement dans une organisation que j’ai mis en place…. Des choses toutes simples qui pour 99% de la population ne poseraient pas de problemes. Une fois que cela est passée ou que j’ai pleuré une bonne fois tout se passe bien car il me semble n’avoir jamais vraiment raté quelque chose. Je suis tres en colere contre moi.
Comment m’en sortir
Merci
Arielle Camille a dit :
2 septembre 2013 à 20:28 (UTC 2 )
Ma chère sylvie,
J’avoue ne pas avoir tout compris à votre commentaire. Mais c’est peut-être là le problème. Sortir de la confusion, mettre à jour ses pensées, ses émotions, sa vie…se centrer, s’équilibrer.
Soyez plus indulgente avec vous-même…
Bonne continuation
Patricia a dit :
29 septembre 2012 à 02:00 (UTC 2 )
Bonjour Arielle,
Un tout tout grand MERCI pour votre article que j’ai parcouru avec avidité. J’ai par moments eu l’impression que vous écriviez à ma place et que vous décriviez mon enfance : le refus d’un garçon à l’âge de 11 ans, la préférence de ma mère pour mon jeune frère, … !
Cela fait deux ans que je fais un gros travail de remise en question, suite à un licenciement douloureux. Je me suis rendue compte que je n’avais jamais atteint les objectifs que je m’étais fixés. Ma vie affective a toujours été instable aussi.
Après une enième rupture amoureuse, et une réorientation professionnelle, j’ai lancé il y a peu une nouvelle activité indépendante. Cependant, elle a du mal à démarrer. Malgré des efforts de pensées positives, de visualisation, etc. je sens à nouveau des blocages de tous les côtés, y compris dans ma vie amoureuse et relationnelle.
Et puis là, tout d’un coup, en lisant votre article, j’ai eu la révélation :
ma mère, pour me punir d’être un peu trop remuante, m’enfermait régulièrement dans la cave, ou dans ma chambre. D’où les croyances limitantes : « Tout est bloqué pour moi, toutes les portes se ferment », et aussi « je dois être calme et gentille pour être aimée ». D’où également mon profond besoin de liberté et d’indépendance.
Mais je crains à présent que ce puissant désir de liberté m’empêche en fait de créer des liens affectifs durables…. Pouvez-vous me donner votre avis sur ce sujet ?
Encore un grand merci pour votre article très éclairant qui m’a apporté les réponses que je cherchais depuis longtemps.
J’espère que maintenant que j’en ai pris conscience, les situations vont se débloquer.
Patricia
Arielle Camille a dit :
30 septembre 2012 à 14:02 (UTC 2 )
Bonjour Patricia,
Tout d’abord merci à vous d’aimer ce que je propose.
Vous dites :
Mais je crains à présent que ce puissant désir de liberté m’empêche en fait de créer des liens affectifs durables…. Pouvez-vous me donner votre avis sur ce sujet ?
Pour répondre à votre question et à votre mail en général, je pense que dès qu’apparaît un désir, notre mental nous envoie une série de questionnements, de doutes et de craintes et j’ai envie de dire qu’à un moment il faut peut-être arrêter de se « monter la tête », de se créer des nouvelles croyances négatives.
Bon nombre de femmes fortes et indépendantes ont des belles relations sentimentales. L’un n’empêche pas l’autre.
Quand, comme vous, je commence à sentir des blocages de tous les côtés, cela m’épuise, alors au bout d’un moment je préfère lâcher prise. M’en remettre à l’Univers, à Dieu et me concentrer sur la période présente… En général, je me force à ne pas penser à ce qui me préoccupe et à me concentrer sur chaque moment présent.
Quant aux portes qui se ferment, pour ma part je l’analyse commme n’étant ni la bonne voie, ni la bonne personne (quand il s’agit d’une relation amoureuse) ni peut-être le bon moment. Je me dis que le jour où je serais sur le bon chemin, avec la bonne personne, tout se fera facilement…C’est vrai que ça me met parfois en colère car je me dis qu’après tout ce que j’ai déjà vécu, quand mon tour viendra t-il ? Et je sais que vous pensez la même chose…Mais je crois que tout arrive au bon moment et que peut-être à ce moment là, on se dira : « C’est vrai que pendant toutes ces années, je n’étais pas prête, je le sens et je le sais, aujourd’hui je suis prête ».
En attendant, prenez soin de vous.
Arielle
LOLLYPOP a dit :
5 juin 2012 à 18:53 (UTC 2 )
Bonsoir,
Tout d’abord merci pour votre réponse.
Le problème, c’est que ces croyances, même si l’on me répète qu’elles sont fausses, elles sont pour moi devenues des certitudes, elles ont construit une conviction quasi inébranlable.
Je suis bien consciente que le processus ne va pas s’inverser comme par magie, mais je crois aussi qu’il ne peut pas non plus s’inverser d’une autre manière, même sur le long terme.
Vous parlez d’un travail à faire sur soi même , c’est une formule tout faite, généraliste, un peu « fourre tout », qui à mon sens ne signifie pas grand chose.
Que préconisez-vous exactement ?
Se répéter chaque jour qu’on n’est pas inutile, qu’on a sa place sur cette terre, alors qu’on est persuadé du contraire, je ne crois pas au bienfait de cette méthode, qui s’apparente à une sorte de méthode Coué.
Vous parlez de volonté, de savoir si je souhaite vraiment changer ces fausses croyances, pour ma part je pense que le problème ne se pose pas tout à fait en ces termes, mais plutôt en terme d’intérêt.
Je précise que mon problème touche notamment le sens de la vie, l’intérêt à vivre etc…..
Généralement, on veut quelque chose parce qu’on a une raison de le vouloir,
et finalement c’est un peu le chat qui se mord la queue.
Ces fausses croyances me laissent à penser que je suis insignifiante, et le fait de me sentir insignifiante, et d’être persuadée que c’est réellement le cas m’empêche d’avancer et me maintient dans un état végétatif.
Arielle Camille a dit :
9 juin 2012 à 11:52 (UTC 2 )
Bonjour,
Je comprends votre colère. Vous avez un manque très important de conscience de votre valeur. Votre immense valeur, déjà en tant qu’être humain, pensant et spirituel. Ensuite, vous n’avez pas non plus conscience de votre belle identité propre, à cause de ce que l’on vous a fait croire sur vous.
Le travail sur soi, n’est pas une formule toute faite. A une époque de ma vie, j’ai été comme vous, je ne comprenais pas le sens de ma vie, je me disais « A quoi bon ? » et j’ai dû aller puiser très profondément pour trouver un minuscule bout de ficelle qui me permette de remonter et que je n’ai plus lâché. Cependant, ce fut un long travail quotidien à base de réflexion, de méditation, d’écriture, d’exercices de confiance en soi, de lectures et même, pendant 2 ans, de psychothérapie. Ce « travail » quotidien sur moi a été très douloureux pendant un temps, mais petit à petit les choses se sont éclaircies, clarifiées et j’ai découvert le sens de ma vie, mon but et ma mission ici bas ainsi que ma très belle valeur.
Vous êtes-vous inscrite à mon blog ? Vous recevrez déjà certains conseils sur la confiance en soi. Je voudrais vous dire quelque chose : Ne croyez pas que c’est irrémédiable. Ce que vous ressentez aujourd’hui, vous pouvez ne plus jamais le ressentir. Même si vous n’avez pas la niaque, la motivation, trouvez quelqu’un que vous aimez ou un objectif / rêve qui donne un sens à votre vie et dans un premier temps, prenez la décision de faire tout ce qui est possible pour guérir, grandir et changer, pour cette personne ou pour réaliser un jour cet objectif.
Puis, quand vous aurez un peu plus de force, vous le ferez pour vous-même.
Regardez où la vie vous a menée : sur ce blog. Vous êtes amenée à faire de grandes et belles choses, j’en suis persuadée…
Je vous souhaite le meilleur et vous me donnez encore plus envie de proposer un ouvrage qui reprendrait tout mon savoir dans le domaîne de la confiance en soi et qui pourrait vous aider. En attendant, commencez.
A très bientôt.
LOLLYPOP a dit :
4 juin 2012 à 22:58 (UTC 2 )
Les croyances de bases, celles qui vous paralysent et vous empêchent d’avancer, je connais.
Ces croyances, elles prennent racine le plus souvent dans l’enfance et/ou l’adolescence, et c’est sur ces bases que vous avez construit durant des années l’adulte que vous êtes.
Alors ce n’est pas simplement en prenant conscience de cela et notamment du fait que ces dites croyances sont peut-être fausses, et qu’elles sont le fruit d’une mauvaise interprétation, que vous allez pouvoir inverser le processus.
Pourquoi ? Parce que le mal est fait, et que depuis toujours vous êtes convaincue que ce que vous croyez de vous même est bel et bien la réalité.
D’ailleurs lorsqu’on lit des articles sur le sujet, on préconise systématiquement de les remettre en question, de considérer qu’elles sont fausses, ou comme vous le dites de les ébranler.
Mais tout ceci ne sont que des mots, alors que les croyances , elles, elles sont imprimées dans votre cerveau, dans votre personnalité, elles sont vous.
C’est comme si on demandait à quelqu’un qui se trouve laid, de se regarder dans la glace et de se trouver beau, une sorte de méthode Coué !!!
On sait bien que cela ne marche pas.
Si depuis 40 ans vous considérez que vous êtes inutile, ce n’est pas parce que vous aurez compris que cette idée a été formatée par votre environnement familial , que vous pourrez pour autant vous en affranchir.
Quant à dire que « Nous pouvons vivre et obtenir tout ce que nous désirons dans cette vie : La confiance en soi, de très belles relations, faire le métier de nos rêves, avoir une santé de fer, avoir beaucoup d’argent » si c’était aussi simple et réducteur que cela , on serait tous épanouis, heureux, en pleine santé et riches !!!!!
Arielle Camille a dit :
5 juin 2012 à 13:31 (UTC 2 )
Bonjour,
Je pense sincèrement que vous n’avez pas lu mon article.
D’autre part, si vous souhaitez que les choses s’améliorent, c’est un travail ! Un long travail sur soi qui finit par porter ses fruits. Si vous vous sentez inutile à cause de ce que l’on vous a fait croire sur vous, que vous en avez conscience et que vous croyez que HOP ! commme par magie vous n’allez plus vous sentir inutile, vous avez tout faux. Il faut travailler sur soi, sur ses fausses croyances, sur sa confiance en soi. Si j’ai réussi à changer en moi-même une certain nombre de fausses croyances qui m’ont gâché la vie, vous en êtes également capable. Mais je pense que la différence entre vous et moi, c’est que je le VOULAIS vraiment. Le voulez-vous vraiment ?
Vous n’êtes certainement pas inutile, la preuve….nous avons ce débat !
Bien à vous
Priscilla a dit :
23 avril 2012 à 13:02 (UTC 2 )
Bonjour,
Je viens de découvrir votre blog hier soir et je trouve vos articles tellement interessants et tellement vrais ! Je pense aller sur votre site très régulièrement, c’est une source de motivation incroyable.
J’ai fait un choix il y a maintenant plusieurs mois qui a bouleversé toute ma vie,
Je ne regette absolument pas ce choix, cependant j’ai du mal à l’assumer.
Mais avec le temps, j’espère y arriver.
Encore merci pour ces articles qui sont de véritables rayons de soleil.
Arielle Camille a dit :
24 avril 2012 à 08:52 (UTC 2 )
Merci Priscilla,
Votre commentaire me va droit au coeur.
Vous m’en dites trop peu sur votre choix pour que je puisse vous conseiller…
Je vous souhaite le meilleur,
Arielle
Priscilla a dit :
24 avril 2012 à 12:36 (UTC 2 )
Bonjour Arielle,
J’ai rencontré un homme lorsque j’avais 16 ans (lui en avait 30), nous sommes rester 5 ans ensemble et nous avons eu une petite fille qui est âgée de 20 mois. A la naissance de ma fille, son comportement a changé, il est devenu violent moralement et physiquement. Ca n’a pas été facile de partir car j’avais très peur de lui, je ne savais pas jusqu’où il était capable d’aller. J’ai réussi à partir au moi d’août 2011. Bien sûr, il n’accepte pas du tout la situation, il est parfois menacant et parfois très gentil. Le problème est que je suis étudiante en alternance, j’ai beaucoup d’heure de travail et il me rend donc service en venant chercher notre fille pour l’amener chez la nourrice, il va également la chercher le soir. Je sais qu’il fait ça dans l’espoir que je revienne mais surtout il en profite pour garder un certain contrôle sur moi. Il m’harcèle et parfois il a des moments où il est très menaçant. Je sais que je dois arrêter de compter sur lui si je veux être libre mais pour des raisons « logistiques » et surtout par peur je n’y arrive pas. La seule solution que j’ai trouvé est que j’attende que ma fille aille en maternelle, à ce moment là je l’inscrirais dans une école proche de mon logement. Il faut que j’attende encore 1 an, je n’ai pas pu avoir de place en crèche à côté de chez moi. Voilà merci d’avance pour vos conseils et bravo encore pour tous vos articles que je découvre petit à petit, je suis impatiente de livre votre « futur livre » ! Priscilla
leyla a dit :
1 avril 2012 à 00:22 (UTC 2 )
Re bonsoir;
Incroyable, je vous lisais et m’y voyais surtout le coté vie perso sentimentale!
vous dites qu’il faut identifier ses croyances, comment le faire exactement ?
vous me serez d’une grande aide avec vos orientations.
merci encore de votre blog, je l’ai mis dans mes favoris
j’attends de vos nouvelles
merci
bonne soirée
Arielle Camille a dit :
1 avril 2012 à 11:52 (UTC 2 )
Bonjour Leyla,
Relisez mes deux articles en détail et vous aurez la réponse…
A bientôt !
Arielle
Bri a dit :
31 mars 2012 à 10:23 (UTC 2 )
Coucou Arielle !
Non, je n’ai jamais reçu le conseil n°4 snif snif..
Alors un grand MERCI pour l’exeption
bisous
bri a dit :
30 mars 2012 à 18:51 (UTC 2 )
Coucou Arielle !
Que dire de plus, je suis ravie de lire cet article il m’apporte beaucoup…..facile à lire et à comprendre.
Il faut prendre du temps pour méditer sur ce qui nous limite.
Tout mettre au service du bonheur et des rêves…ce que j’essaye d’appliquer au jour le jour.
Cela peut prendre du temps, ça ne se fait pas instantanément, un sacré travail de fond qui en vaut la peine.
Merci, merci Arielle continue à envoyer ces articles qui me guident.
Bisous
Arielle Camille a dit :
31 mars 2012 à 09:48 (UTC 2 )
Bonjour Bri,
Je suis contente de pouvoir t’aider à travers mon blog. Je voulais de te demander ? As-tu reçu mon conseil n°4 en fin de compte ? Si c’est non je vais te le renvoyer exceptionnellement (car tu es une de mes fidèles lectrices ). A bientôt !
Arielle
Dididoumdida a dit :
30 mars 2012 à 10:34 (UTC 2 )
Merci pour cet article très intéressant et très concret! je peux constater que je suis sur le bon chemin, et c’est plutôt encourageant, même si j’ai l’impression que la route va être longue…
Arielle Camille a dit :
31 mars 2012 à 09:53 (UTC 2 )
Bonjour Dididoumdida !
La route est en effet assez longue, mais je suis là pour vous y aider ! Et à l’échelle d’une vie, ce n’est pas si long …
A très bientôt !
Jonathan a dit :
27 mars 2012 à 16:23 (UTC 2 )
Bonjour,
Merci pour cet article tres vivant et plaisant a lire
Ton article me donne de l’energie pour continuer a faire du mieux que je peux pour ne pas suivre mes croyances.
C’est beaucoup de boulot lol mais je suis convaincu que ca vaut la peine.
S’aimer et aimer le monde est un bon antidote aux croyances negatives, on n’a pas peur de ce que l’on aime
Au plaisir
Arielle Camille a dit :
30 mars 2012 à 13:04 (UTC 2 )
Merci Jonathan,
Je suis ravie que mes articles t’apportent de l’énergie. Et oui, tu as raison l’amour sous toutes ses formes est l’énergie la plus puissante. Le défi est de rester dans cette énergie en tout temps, avec tout le monde et en toutes circonstances…
A bientôt